![]() Cependant, de fréquents changements d'occupation du sol ont eu lieu par le passé, lesquels se sont accélérés dans les dernières décennies, remettant en cause la stabilité des communautés végétales et de leur environnement. Cette longue période de temps a permis la spécialisation d'espèces au sein des habitats et de leurs interfaces grâce à de forts contrastes environnementaux. Lorsque le climat est tempérée et les sols profonds, seule l'intervention de l'homme peut expliquer la présence d'une interface entre une forêt et une prairie et ce en raison des pratiques de fauche ou de pâturage indispensables à la contention de l'expansion forestière (Delelis-Dusolier 1973 Vanpeene Bruhier 1998).Įn Europe tempérée, les paysages sont dominés par une mosaïque de forêts, prairies et cultures depuis plusieurs siècles. 2003) et/ou sur des communautés végétales de composition floristique suffisamment différente entre ces entités (Johnston 1947 Harris 1988 (Lloyd et al. La séparation de la zone de transition en plusieurs unités doit alors s'appuyer sur des conditions environnementales suffisamment différentes de celles des entités adjacentes (Strayer et al. Pour conséquent, en s'appuyant sur les limites de ces gradients, il est possible de définir au sein de chaque habitat (i) une zone de coeur, en dehors de la zone de transition, au sein de laquelle les conditions environnementales et les communautés végétales sont relativement homogènes, et (ii) une ou plusieurs délinéations arbitraires appartenant à la zone de transition, par exemple une lisière au sens strict et une périphérie, au sein desquelles des gradients significatifs sont encore observables ( Figure 10). ![]() We conclude that all three features we examined depend on the particular ecological conditions and the ecology of the species present they are not intrinsic properties of ecotones. Contrary to theory, the proportion of exotic species in the second ecotone was significantly lower than in either adjacent community. There were appreciable numbers of exotic species in the two ecotones with anthropogenic influence, one of which had a proportion of exotic species intermediate between the two adjacent communities. In the environmental/anthropogenic ecotone, species richness was higher than in adjacent communities, but not significantly so. ![]() Species richness was intermediate between that of the two adjacent communities in three of the ecotones. The switch ecotone and the purely anthropogenic ecotone also contained native species that were significantly more frequent in the ecotone than in either adjacent community. All but one of the ecotonal species were native. ![]() Ecotonal species, in the sense of species mainly restricted to the ecotone at the site, were present in all four ecotones. The exact position of each ecotone was established from the spatial change in ordination scores. Four contrasting ecotones were sampled to address three questions: (1) Are there ‘ecotonal’ species, (2) Do ecotones possess higher (or lower) species richness than the adjacent communities? and (3) Are exotic species more likely to occur in ecotones? One ecotone was edaphic, one was apparently caused by a positive-feedback switch, one was environmental/anthropogenic and one was entirely anthropogenic. ![]()
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